BIO

Sarah Harrison est journaliste à Wikileaks, l’organisation non gouvernementale qui fait la une des journaux du monde entier en publiant des informations relatives à la corruption d’entreprises, de gouvernements et de pouvoirs militaires en 2013.
Sarah Harrison est aussi la directrice par interim de la Courage Foundation, une organisation internationale qui collecte des fonds pour la défense légale et publique des sources et des campagnes journalistiques pour la défense des lanceurs d’alerte et pour le droit de savoir du public de manière plus générale.

 

Elle a acquis sa reconnaissance internationale en accompagnant le lanceur d’alerte de la NSA Edward Snowden à Hong Kong. Elle est restée avec lui pendant des mois, travaillant pour l’équipe de Wikileaks qui l’a sauvé de la justice américaine. C’est également elle qui l’a conseillé pour sa demande d’asile à la Russie. Bien qu’elle ait la nationalité britannique, les avocats de Sarah Harrison lui ont conseillé de ne pas retourner au Royaume-Unis suite à l’affaire Snowden, du fait des lois anti-terroristes restrictives en Grande Bretagne.

 

D’abord membre du Centre for Investigative Journalism et du Bureau of Investigative Journalism, Sarah Harrison a rejoint Wikileaks en 2010, avant la publication du Afghan War Diary. Depuis, elle a travaillé sur des publications de Wikileaks, dont les câbles diplomatiques américains, les Iraq War Logs, et les Spyfies qui révèlent les détails de l’industrie de la surveillance mondiale, entre autres révélations.

 

Sarah Harrison est une experte des médias, de la protection des sources en passant par la publication de scandales politiques. Grace à son activité en tant que journaliste chez Wikileaks et son travail avec quelques uns des dissidents politiques et des activistes les plus connus, elle est une des plus grandes experte au monde des questions relatives à la liberté d’information, à la surveillance et au droit d’asile.